Unmasking the evidence around masks for healthcare workers
- Les masques chirurgicaux et les masques respiratoires (masques N95) semblent fournir une protection semblable contre les infections virales, les masques N95 présentant des taux d’infection légèrement plus faibles, mais non statistiquement différents, chez les personnes qui les portent (environ 1 à 2 %).
- Les masques en tissu sont moins efficaces que les masques chirurgicaux (environ 2 % d’infections des voies respiratoires de plus sur une période de quatre semaines).
- Aucun essai clinique randomisé n’a examiné la transmission des travailleurs de la santé à d’autres personnes et aucun n’a examiné la COVID-19.
- Les masques ne sont qu’une partie de l’équipement de protection individuel qu’il faut porter et des précautions qu’il faut prendre pour prévenir la transmission.

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- Utilisation de masques N95 (aussi appelés masques respiratoires) comparativement aux masques chirurgicaux (aussi appelés masques médicaux) pour prévenir un large éventail d’infections virales des voies respiratoires : quatre revues systématiques regroupant de trois à six essais cliniques randomisés (ECR) et de 3 016 à 9 171 patients (dont 95 à 100 % étaient des travailleurs de la santé). La plupart des ECR s’étendaient sur cinq semaines, la plus vaste, sur 12 semaines1-4.
- La plus vaste méta-analyse1 :
Problème médical des travailleurs de la santé | Masques N95 | Masques chirurgicaux | Différence sur le plan statistique |
Influenza confirmée | 5,9 % | 6,3 % | Non |
Infection virale des voies respiratoires confirmée | 5,7 % | 8,3 % | Non |
Syndrome grippal | 3,4 % | 5,0 % | Non |
- D’autres revues systématiques ont donné des résultats semblables2-4.
- Un ECR (1 441 travailleurs de la santé) a examiné les masques N95 ayant fait l’objet d’un essai d’ajustement par opposition aux masques N95 n’ayant pas fait l’objet d’un tel essai : aucune différence n’a été constatée5.
- Problèmes : résultats multiples, aucun lien avec la COVID-19, risque d’infection faible en général, intervention réalisée uniquement pendant les heures de travail, aucun examen du transfert des travailleurs de la santé aux patients, aux autres membres du personnel ou à la famille.
- Masques en tissu versus masques chirurgicaux : ECR mené auprès de 1 607 travailleurs de la santé au Vietnam pendant quatre semaines6. Infections virales chez les personnes portant les masques :
- Infections cliniques des voies respiratoires : 7,6 % pour les masques en tissu versus 4,8 % pour les masques chirurgicaux (à la limite du seuil de la différence statistique).
- Syndrome grippal : 2,3 % pour les masques en tissu versus 0,2 % pour les masques chirurgicaux (statistiquement différent).
- Infection virale confirmée en laboratoire : 5,5 % pour les masques en tissu versus 3,3 % pour les masques chirurgicaux (aucune différence sur le plan statistique).
- Études expérimentales :
- En général, pour bloquer les particules, gouttelettes ou microorganismes, les masques N95 sont légèrement meilleurs que les masques chirurgicaux qui sont meilleurs que les masques en tissu (qui peuvent être améliorés en utilisant des tissus plus épais ou plusieurs couches de tissu)4, 7, 8.
- Les masques, par rapport à l’absence de masque, aident effectivement à prévenir les infections (p. ex. : réduction d’environ 3,5 % des infections respiratoires cliniques dans les ECR)3, 9.
- Le port d’un masque peut empêcher les travailleurs de la santé contaminés, y compris les personnes asymptomatiques, de transmettre la maladie à d’autres.
- Les masques ne doivent pas être considérés comme étant une intervention isolée et doivent toujours être utilisés avec d’autres mesures, notamment l’hygiène des mains, et, selon la situation et les patients vus, la protection des yeux, l’écran facial et la blouse.
- L’utilisation publique des masques sera examinée dans une prochaine édition de Tools for Practice.