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#273 Rendez-vous virtuels contre rendez-vous en tête en tête : la précision diagnostique dans les soins primaires


CLINICAL QUESTION
QUESTION CLINIQUE
Dans le secteur des soins primaires, quelle est la précision diagnostique des médecins qui utilisent les rendez-vous virtuels par rapport aux rendez-vous en personne pour les patients présentant des affections indifférenciées?


BOTTOM LINE
RÉSULTAT FINAL
Sur la base de données probantes limitées et de faible niveau, la précision diagnostique pour les rendez-vous virtuels, mesurée à laide de patients simulés ou dun examen du dossier à trois mois, se situait entre 71 et 91%. La précision ou la concordance diagnostique pour les soins virtuels semble similaire à celle des rendez-vous en personne. Ces études n’abordent pas la continuité des soins ni les résultats des patients. 



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EVIDENCE
DONNÉES PROBANTES
Données probantes 
  • Étude de cohorte sur les diagnostics, 97adultes, première visite à la clinique de médecine générale, vus en personne et ensuite par vidéoconférence par différents médecins1. 
    • La précision diagnostique (déterminée par lexamen du dossier à trois mois) ne diffère pas de manière significative entre: 
      • Les rendez-vous en personne (83%) et les rendez-vous par vidéoconférence (80%). 
        • Affections les plus courantes présentées par les patients : respiratoires (22%), digestives (19%), circulatoires (10%). 
        • 57présentaient des affections aiguës, et 43 %, des affections chroniques. 
    • Limitespatient toujours évalué en personne d’abordaucun suivi à long terme. 
  • Audit de 599rendez-vous virtuels regroupant 67patients simulés présentant une de six affections (douleur à la cheville, pharyngite virale ou bactérienne, infection urinaire [IU] récurrente, rhino-sinusitelombalgie)2: 
    • Variation de la précision diagnostique selon : 
      • L’affection (71pour la rhino-sinusite, 91pour l’IU). 
    • Aucune différence de précision diagnostique entre les vidéoconférences et les appels téléphoniques. 
    • Limites: préoccupations uniques et limitées, patients simulés seulement. 
  • Essai randomisé en chassé-croisé, 175adultes en soins primaires, randomisés pour comparer les vidéoconférences aux rendez-vous en personne ou pour comparer deux rendez-vous en personne. Les deux rendez-vous ont eu lieu avec des médecins différents3. 
    • La concordance diagnostique nest pas significativement différente entre: 
      • Les rendez-vous par vidéoconférence et les rendez-vous en personne: 84%. 
      • Les rendez-vous en personne avec deux médecins: 80%. 
    • Limites: petits nombres, préoccupations indifférenciées et maladies chroniques. 
  • Des revues systématiques sur les soins virtuels font état de laccès, de la satisfaction, du coût et de la charge clinique, mais les données probantes sur la précision diagnostique sont limitées4, 5. 

CONTEXT
CONTEXTE
  • Les rendez-vous virtuels comprennent ici les vidéoconférences et les appels téléphoniques. 
  • Les préoccupations concernant les rendez-vous virtuels portent notamment sur la difficulté à établir un rapport, les risques pour le suivi et la continuité des soins6, 7. 
    • La continuité des soins réduit les coûts, les hospitalisations et la mortalité à long terme8, 9. 
  • Lerreur diagnostique est difficile à évaluer. Des études dobservation10 comprenant un suivi plus long estiment que les erreurs diagnostiques (y compris les cancers manqués) chez les patients externes se produisent à un taux denviron 5%. 
  • La plupart des diagnostics « manqués » étaient des affections courantes en soins primaires: pneumonie (6,7%), insuffisance cardiaque (5,7%), insuffisance rénale aiguë (5,3%)cancer (5,3%)11. 


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Author(s)
Auteur(s)
  • Logan Sept
  • Jessica Kirkwood M.D. CCMF
  • Christina Korownyk M.D. CCMF

1. Ohta M, Ohira Y, Uehara T, et al. Telemed J E Health. 2017 Feb; 23(2):119-129.

2. Schoenfeld AJ, Davies JM, Marafino BJ, et al. JAMA Intern Med. 2016; 176(5):635-42.

3. Dixon RF, Stahl JE. J Telemed Telecare. 2009; 15(3):115-7.

4. Flodgren G, Rachas A, Farmer AJ, et al. Cochrane Database Syst Rev. 2015; 7(9):CD002098.

5. Lake R, Georgiou A, Li J, et al. BMC Health Serv Res. 2017; 17(1):614.

6. Hammersley V, Donaghy E, Parker R, et al. Br J Gen Pract. 2019; 69(686):e595-e604.

7. Hardcastle L, Ubaka Ogbogu U. Healthcare Management Forum. July 2020. https://doi.org/10.1177/0840470420938818 Accessed August 31, 2020.

8. Bazemore A, Petterson S, Peterson LE, et al. Ann Fam Med. 2018; 16(6):492-497.

9. Pereira Gray DJ, Sidaway-Lee K, White E, et al. BMJ Open. 2018; 8(6):e021161.

10. Singh H, Meyer AN, Thomas EJ. BMJ Qual Saf. 2014; 23(9):727-731

11. Singh H, Giardina TD, Meyer AN, et al. JAMA Intern Med. 2013; 173(6):418-425.

Les auteurs n’ont aucun conflit d’intérêts à divulguer.