#273 Rendez-vous virtuels contre rendez-vous en tête en tête : la précision diagnostique dans les soins primaires
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- Étude de cohorte sur les diagnostics, 97 adultes, première visite à la clinique de médecine générale, vus en personne et ensuite par vidéoconférence par différents médecins1.
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- La précision diagnostique (déterminée par l’examen du dossier à trois mois) ne diffère pas de manière significative entre :
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- Les rendez-vous en personne (83 %) et les rendez-vous par vidéoconférence (80 %).
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- Affections les plus courantes présentées par les patients : respiratoires (22 %), digestives (19 %), circulatoires (10 %).
- 57 % présentaient des affections aiguës, et 43 %, des affections chroniques.
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- Limites : patient toujours évalué en personne d’abord, aucun suivi à long terme.
- Audit de 599 rendez-vous virtuels regroupant 67 patients simulés présentant une de six affections (douleur à la cheville, pharyngite virale ou bactérienne, infection urinaire [IU] récurrente, rhino-sinusite, lombalgie)2 :
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- Variation de la précision diagnostique selon :
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- L’affection (71 % pour la rhino-sinusite, 91 % pour l’IU).
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- Aucune différence de précision diagnostique entre les vidéoconférences et les appels téléphoniques.
- Limites : préoccupations uniques et limitées, patients simulés seulement.
- Essai randomisé en chassé-croisé, 175 adultes en soins primaires, randomisés pour comparer les vidéoconférences aux rendez-vous en personne ou pour comparer deux rendez-vous en personne. Les deux rendez-vous ont eu lieu avec des médecins différents3.
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- La concordance diagnostique n’est pas significativement différente entre :
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- Les rendez-vous par vidéoconférence et les rendez-vous en personne : 84 %.
- Les rendez-vous en personne avec deux médecins : 80 %.
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- Limites : petits nombres, préoccupations indifférenciées et maladies chroniques.
- Des revues systématiques sur les soins virtuels font état de l’accès, de la satisfaction, du coût et de la charge clinique, mais les données probantes sur la précision diagnostique sont limitées4, 5.
- Les rendez-vous virtuels comprennent ici les vidéoconférences et les appels téléphoniques.
- Les préoccupations concernant les rendez-vous virtuels portent notamment sur la difficulté à établir un rapport, les risques pour le suivi et la continuité des soins6, 7.
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- La continuité des soins réduit les coûts, les hospitalisations et la mortalité à long terme8, 9.
- L’erreur diagnostique est difficile à évaluer. Des études d’observation10 comprenant un suivi plus long estiment que les erreurs diagnostiques (y compris les cancers manqués) chez les patients externes se produisent à un taux d’environ 5 %.
- La plupart des diagnostics « manqués » étaient des affections courantes en soins primaires : pneumonie (6,7 %), insuffisance cardiaque (5,7 %), insuffisance rénale aiguë (5,3 %), cancer (5,3 %)11.