#181 Manipulation de la recherche sur les manipulations vertébrales dans le cas de la lombalgie
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- Lombalgie aiguë (moins de 6 semaines) : 20 ECR (2 674 patients)1.
- Douleur : comparaisons statistiquement significatives dans 3 essais sur 17 :
- Deux sont fondées sur des études individuelles.
- Dans un cas, diminution de la douleur de 0,6 point après un mois.
- Aucune différence dans le rétablissement.
- Douleur : comparaisons statistiquement significatives dans 3 essais sur 17 :
- Lombalgie chronique (plus de 12 semaines) : 26 ECR (6 070 patients)2.
- Douleur : comparaisons statistiquement significatives dans 11 essais sur 29; diminution de la douleur de 0,3 à 0,9 point (la plupart après un mois).
- Amélioration des possibilités de rétablissement dans certaines comparaisons; le nombre optimal de sujets à traiter (NST) est de 11 (après un mois).
- Autres constatations :
- État fonctionnel : comparaisons statistiquement significatives dans 4 essais sur 18 (lombalgie aiguë) et dans 9 essais sur 27 (lombalgie chronique), mais surtout, importance clinique douteuse1, 2.
- Manipulations vertébrales ostéopathiques3 : 15 ECR (1 502 patients), diminution de la douleur de 1,3 point3.
- Manipulations vertébrales chiropratiques associées à d’autres traitements4 : 12 ECR (2 887 patients), diminution de la douleur de 0,5 point4.
- Les résultats d’autres revues vont de négatifs5, 6 à positifs7, 8.
- Multiples problèmes :
- Les manipulations vertébrales sont souvent associées à une ou à plusieurs autres interventions (exercice physique, sensibilisation, médicaments, mobilisation, thérapie placebo, etc.) puis comparées à une autre grappe d’interventions, qui peuvent ne pas se recouper du tout1, 2, 9.
- On ne sait pas exactement quelle intervention donne des résultats, si tant est qu’il y en ait.
- On note des écarts considérables dans les résultats, les échelles de mesure, la durée des études, le genre de manipulations vertébrales, les catégories et le nombre de fournisseurs, ainsi que dans le nombre de traitements9, 10.
- Les résultats sont répartis entre de multiples analyses (91 méta-analyses réunies en une seule étude)2.
- Certaines études laissent à désirer (cote de qualité moyenne de 33 %)1.
- Des revues autorisées par des fournisseurs de traitements (manipulations vertébrales) pourraient être de piètre qualité et présenter des résultats plus positifs11.
- Les manipulations vertébrales sont souvent associées à une ou à plusieurs autres interventions (exercice physique, sensibilisation, médicaments, mobilisation, thérapie placebo, etc.) puis comparées à une autre grappe d’interventions, qui peuvent ne pas se recouper du tout1, 2, 9.
- Dans une étude menée sur la lombalgie en Saskatchewan, 29 % des sujets ont consulté un chiropraticien12.
- Selon les lignes directrices visant l’optimisation des pratiques (Toward Optimized Practice - TOP)13 :
- Il n’existe pas suffisamment de données probantes pour justifier ou non les manipulations vertébrales afin de prévenir la lombalgie ou de traiter la lombalgie chronique.
- À défaut du rétablissement complet d’une lombalgie aiguë, les manipulations vertébrales « peuvent avoir des bienfaits ».