#378 Tony Romo-sozumab : l’essai gagnant contre l’ostéoporose ou une interception menant à la défaite?
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- Les différences sont statistiquement significatives sauf indication contraire.
- Efficacité : Deux principaux ECR de la prise mensuelle de 210 mg de romosozumab par voie sous-cutanée (âge moyen : 70 ans)1-2.
- Par rapport à la prise hebdomadaire de 70 mg d’alendronate pendant 12 mois, suivie par la prise d’alendronate en ouvert pendant 12 mois supplémentaires par les deux groupes. 4 093 femmes (fracture vertébrale dans 96 % des cas; score FRAX : ~ 20 % au départ)1. Après 24 à 32 mois :
- Fractures ostéoporotiques majeures : 7,1 % par rapport à 10 % (alendronate), nombre de sujets à traiter (NST) = 35.
- Fracture de la hanche : 2,0 % par rapport à 3,2 % (alendronate), NST = 84.
- Fracture vertébrale clinique : 0,9 % par rapport à 2,1 % (alendronate), NST = 79.
- Par rapport à la prise d’un placebo pendant 12 mois, suivie par l’administration sous-cutanée de 60 mg de dénosumab tous les 6 mois pendant un an dans les deux groupes. 7 180 femmes dont le score T se situait entre -2,5 et -3,5 au niveau de la hanche ou du col du fémur (antécédents de fracture dans environ 20 % des cas, score FRAX : ~ 13 % au départ), après 12 mois 2 :
- Fracture ostéoporotique majeure : 1,1 % par rapport à 1,8 % (placebo), NST = 143.
- Fracture de la hanche, fracture non vertébrale : aucune différence.
- Fracture vertébrale : 0,5 % par rapport à 1,8 % (placebo), NST = 77.
- Revues systématiques avec de petits ECR supplémentaires : constatations semblables3,4.
- Par rapport à la prise hebdomadaire de 70 mg d’alendronate pendant 12 mois, suivie par la prise d’alendronate en ouvert pendant 12 mois supplémentaires par les deux groupes. 4 093 femmes (fracture vertébrale dans 96 % des cas; score FRAX : ~ 20 % au départ)1. Après 24 à 32 mois :
- Événements indésirables : Neuf revues systématiques, romosozumab par rapport à un placebo5-13. Revue la plus exhaustive (neuf ECR, 12 796 femmes ménopausées)7 :
- Réactions au point d’injection : 5,3 % par rapport à 2,9 % (placebo); nombre nécessaire pour nuire (NNN) = 44 après 6 à 12 mois.
- Ostéonécrose de la mâchoire, fracture fémorale atypique : < 1%, aucune différence statistique.
- Les constatations concordent avec celles d’autres revues5,6,8,9,14-16.
- Risque cardiovasculaire : En se concentrant sur les principaux ECR susmentionnés :
- Événements ischémiques cardiaques1 : 0,8 % par rapport à 0,3 % (alendronate), NNN = 206.
- Non rapporté dans l’essai contrôlé par placebo2.
- Événements ischémiques cardiaques1 : 0,8 % par rapport à 0,3 % (alendronate), NNN = 206.
- Limites : Financement par l’industrie1-2; peu de fractures non vertébrales dans l’ECR contrôlé par placebo2; aucune comparaison avec le dénosumab.
- Ligne directrice : Envisager le romosozumab comme médicament de première intention dans les cas suivants14 :
- Une fracture vertébrale (au cours des deux dernière années), avec perte de hauteur vertébrale > 40 %, ou
- > 1 fracture vertébrale et score T ≤ −2,5.
- Durée : Approuvé pour un an, puis recours à un agent antirésorptif14.
- Coût annuel15,16 :
- Romosozumab : ~ 8 200 $.
- Risédronate/alendronate : ~ 480 $.
- Dénosumab : ~ 800 $.