#253 Prise en charge pharmacologique du trouble de l’usage de l’alcool : cela vaut-il le coup?
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- Résultats statistiquement significatifs, sauf indication contraire.
- Revue systématique d’essais cliniques randomisés (ECR) portant sur des traitements de 12 à 52 semaines, la plupart comprenant une thérapie de soutien et nécessitant une désintoxication. Résultats par rapport au placebo1 :
- Reprise de toute consommation d’alcool :
- Acamprosate (16 ECR, 4 847 patients), la dose la plus courante étant 666 mg trois fois par jour :
- 76 % versus 83 % pour le placebo.
- Nombre de sujets à traiter (NST)=12.
- 76 % versus 83 % pour le placebo.
- Naltrexone par voie orale (16 ECR, 2 347 patients), 50 mg par jour :
- 63 % versus 68 % pour le placebo.
- NST=20.
- 63 % versus 68 % pour le placebo.
- Aucune différence avec la naltrexone injectable (2 ECR, 939 patients) ou le disulfirame (2 ECR, 492 patients).
- Acamprosate (16 ECR, 4 847 patients), la dose la plus courante étant 666 mg trois fois par jour :
- Reprise d’une consommation excessive d’alcool :
- Naltrexone par voie orale (19 ECR, 2 875 patients), 50 mg par jour :
- 46 % versus 54 % pour le placebo.
- NST=13.
- 46 % versus 54 % pour le placebo.
- Aucune différence avec l’acamprosate (7 ECR, 2 496 patients).
- Naltrexone par voie orale (19 ECR, 2 875 patients), 50 mg par jour :
- Reprise de toute consommation d’alcool :
- Des revues systématiques antérieures de l’acamprosate2 et de la naltrexone3 ont donné des résultats similaires.
- Les données probantes étaient insuffisantes ou n’indiquaient aucun effet bénéfique de l’acamprosate ou de la naltrexone sur la mortalité1, 4, 5 ou la qualité de vie1.
- Effets indésirables les plus courants :
- Naltrexone3, 5 :
- Nausées : 26 % contre 16 % pour le placebo; nombre nécessaire pour obtenir un effet nocif (NNN)=10.
- Somnolence : 21 % contre 16 % pour le placebo, NNN=20.
- Acamprosate4 :
- Diarrhée : 16 % versus 10 % pour le placebo, NNN=17.
- L’incidence diminue après les quatre premières semaines de traitement.
- Naltrexone3, 5 :
- Revue systématique d’essais cliniques randomisés (ECR) portant sur des traitements de 12 à 52 semaines, la plupart comprenant une thérapie de soutien et nécessitant une désintoxication. Résultats par rapport au placebo1 :
- Les lignes directrices suggèrent que la pharmacothérapie de première ligne comprenne l’acamprosate pour l’abstinence ou la naltrexone pour la réduction de la consommation d’alcool ou l’abstinence. Elles fournissent également des conseils pratiques pour leur utilisation6.
- Des données limitées ont permis d’évaluer la naltrexone utilisée « au besoin ». Elle peut réduire la consommation d’alcool si elle est utilisée lorsque l’envie de boire se fait sentir ou avant la consommation prévue7.
- Les interventions de soutien, y compris les interventions brèves dans le cadre des soins primaires, peuvent bénéficier à une personne sur dix ayant une consommation excessive d’alcool8.
- Si les patients ne réagissent pas aux médicaments approuvés, il peut être raisonnable d’essayer d’autres médicaments (p. ex. : topiramate, gabapentine)6.