#197 Arachides pour les tout-petits : effets bénéfiques significatifs
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- Essais cliniques randomisés :
- 640 nourrissons à risque élevé (eczéma grave, allergie aux œufs ou les deux) âgés de 4 à 11 mois, randomisés pour la consommation (6 g d’arachides par semaine) ou la non-consommation1. Après cinq ans :
- Test positif de provocation orale avec des arachides : 3,2 % pour le groupe ayant consommé des arachides par rapport à 17,2 % pour le groupe de non-consommation, nombre de sujets à traiter=8.
- Effets nocifs – le groupe ayant consommé des arachides a subi au départ un test de provocation orale : sept nourrissons sur 319 ont réagi (six ont eu besoin d’un médicament antihistaminique, et un autre, de stéroïdes oraux). Après cinq ans, un enfant du groupe de non-consommation a nécessité de l’épinéphrine à la suite d’un test de provocation orale.
- Limites : Aucun placebo et exclusion des nourrissons présentant une réaction de plus de 4 mm au test de la piqûre épidermique (9 % des nourrissons).
- 640 nourrissons à risque élevé (eczéma grave, allergie aux œufs ou les deux) âgés de 4 à 11 mois, randomisés pour la consommation (6 g d’arachides par semaine) ou la non-consommation1. Après cinq ans :
- Des nourrissons âgés de trois mois, allaités et présentant un risque normal (n=1 303), ont été randomisés pour l’introduction précoce de six aliments allergènes (p. ex. : 2 g d’arachides par semaine) ou la non-consommation d’aliments allergènes avant l’âge de six mois2.
- À l’âge d’un à trois ans, aucune différence significative n’a été observée en ce qui concerne le test positif de provocation orale :
- Arachides : 1,2 % pour l’introduction précoce par rapport à 2,5 % pour la non-consommation.
- Limites : Différence significative sur le plan de l’adhésion découlant d’un protocole complexe (introduction précoce chez 43 % et non-consommation chez 93 %); exclusion des nourrissons présentant une sensibilisation aux arachides (réaction supérieure à 0 mm au test de la piqûre épidermique).
- À l’âge d’un à trois ans, aucune différence significative n’a été observée en ce qui concerne le test positif de provocation orale :
- Étude d’observation :
- Suivi de nouveau-nés (n=2 124) pour examiner le moment de l’introduction des aliments et la sensibilisation3. L’évitement des arachides au cours de la première année a augmenté le risque suivant :
- Sensibilisation aux arachides (réaction supérieure à 2 mm au test de la piqûre épidermique) : rapport des cotes de 1,76 (1,07-3,01).
- Limites : Biais de rappel potentiel, aucun test confirmatif de provocation orale.
- L’hypothèse de l’exposition précoce est issue du risque 10 fois moins élevé observé chez les enfants israéliens par rapport aux enfants du Royaume-Uni. Les enfants israéliens consommaient davantage d’arachides pendant la petite enfance (7,1 g par mois par rapport à 0 g par mois)4.
- Selon une importante étude de cohorte (10 907 participants), un risque d’allergie aux arachides plus faible a été observé chez les enfants de mère non allergique qui avaient augmenté leur consommation d’arachides au cours de la grossesse (cinq fois par semaine ou plus par rapport à moins d’une fois par mois), rapport des cotes de 0,31 (0,13-0,75)5.
- Les lignes directrices recommandent de ne pas restreindre le régime de la mère ni de retarder l’introduction des allergènes alimentaires chez les nourrissons à risque élevé6, 7.