#160 Pouvons-nous compter sur le clomiphène pour traiter l’infertilité anovulatoire?
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- Les résultats présentés sont statistiquement significatifs.
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- Revue systématique des essais cliniques randomisés (ECR) portant sur l’utilisation des anti-œstrogènes pour traiter le SOP1
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- Trois ECR ont examiné le clomiphène (de 50 à 250 mg par jour, de 1 à 5 cycles) par rapport au placebo, 133 patientes.
- Clomiphène
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- Augmentation du taux de grossesses : Clomiphène (20 %) par rapport au placebo (3 %), nombre de sujets à traiter (NST)=6.
- Naissances vivantes et fausses couches : Non signalées.
- Limites : Petite taille d’échantillon, dosage variable par cycle, perte élevée au suivi, événements indésirables mal signalés.
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- Revue systématique des ECR portant sur l’utilisation des médicaments insulino-sensibilisants pour traiter le SOP (44 ECR, 3 992 femmes)2
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- Le clomiphène par rapport à la métformine
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- Analyse de sous-groupe
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- IMC de 30 ou plus : Dans deux ECR réalisés auprès de 500 femmes, le clomiphène a donné des résultats supérieurs à la métformine pour le taux de grossesses (NST=7) et pour le taux de naissances vivantes (NST=5).
- IMC de 30 ou moins : Dans trois ECR réalisés auprès de 349 femmes, la métformine a donné des résultats supérieurs à ceux du clomiphène pour le taux de grossesses (NST=8); résultats incertains en ce qui concerne le taux de naissances vivantes.
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- Importante hétérogénéité des essais déclarant les résultats relatifs aux taux de grossesses et de naissances vivantes.
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- Ajout de la métformine au clomiphène
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- Amélioration du taux de grossesses, NST=13 (11 ECR).
- Aucun effet sur le taux de naissances.
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- La plupart des lignes directrices recommandent le clomiphène comme thérapie de première ligne pour traiter le SOP3,8,9, en commençant par une dose de 50 mg par jour pendant cinq jours, la première dose coïncidant avec le jour 2 à 5 des menstruations. En l’absence d’ovulation, la dose peut être augmentée à 100 mg. Le traitement ne doit pas être prolongé au-delà d’un maximum de six cycles3,4.
- Une récente revue systématique portant sur l’utilisation des inhibiteurs de l’aromatase pour traiter le SOP (26 ECR, 5 560 femmes) a constaté que le létrozole améliore le taux de naissances vivantes par rapport au clomiphène (29 % par rapport à 18 %, NST=10). Des questions au sujet de la déclaration sélective des résultats et des biais de publication limitent l’application7,8. Le létrozole n’est pas approuvé au Canada pour traiter l’infertilité.
- Une revue systématique de sept ECR n’a fait ressortir aucun effet bénéfique du clomiphène sur l’infertilité inexpliquée5.
- Une revue systématique a observé le syndrome d’hyperstimulation ovarienne chez deux patientes sur 1 095 traitées par le clomiphène, avec ou sans traitement d’appoint2.
- Un ECR réalisé auprès de 626 femmes a signalé un taux de grossesses multiples de 6 % avec le clomiphène, de 0 % avec la métformine et de 3,1 % avec la combinaison des deux6.
- La métformine utilisée seule2 améliore le taux de grossesses par rapport au placebo, NST=9.