#322 Une dose par jour éloigne-t-elle l’infection urinaire?
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- Comparaison de l’antibioprophylaxie pendant 6 à 12 mois et d’un placebo :
- Méta-analyse, 10 essais contrôlés randomisés (ECR), 430 femmes, 5 antibiotiques différents, divers schémas1.
- ≥ 1 récidive microbiologique, 8 ECR, 372 femmes : 12 % contre 66 % avec un placebo; nombre de sujets à traiter (NST) = 2.
- ≥ 1 infection urinaire clinique (p. ex. une dysurie), 8 ECR, 257 femmes : 7 % contre 51 % avec un placebo; NST = 3.
- Événements indésirables (le plus souvent des éruptions cutanées et des nausées) : 15 % contre 8 % avec un placebo; nombre de sujets traités par sujet lésé = 14.
- Aucune différence sur le plan des événements indésirables graves.
- Limites : petites études, dont beaucoup datent de plus de 25 ans.
- ECR non inclus dans la méta-analyse ci-dessus, 302 femmes, 3 g de fosfomycine tous les 10 jours contre un placebo pendant 6 mois2.
- ≥ 1 récidive microbiologique : 7 % contre 75 % avec un placebo; NST = 2.
- Méta-analyse, 10 essais contrôlés randomisés (ECR), 430 femmes, 5 antibiotiques différents, divers schémas1.
- Comparaison de l’antibioprophylaxie pendant 6 à 12 mois et d’une prophylaxie sans antibiotique :
- Méta-analyse, 3 ECR, 482 femmes, antibiotiques (50 mg ou 100 mg de nitrofurantoïne, 400/80 mg par jour de TMP/SMX) contre des médicaments non antibiotiques (lactobacille oral, œstrogène vaginal ou D-mannose en poudre)3 :
- ≥ 1 récidive microbiologique : 43 % (antibiotiques) contre 54 % (médicaments non antibiotiques); NST = 9.
- Aucune différence sur le plan des événements indésirables.
- Limites : grande variation entre les comparateurs.
- Un petit ECR non inclus dans la méta-analyse ci-dessus n’a montré aucun bienfait4.
- Méta-analyse, 3 ECR, 482 femmes, antibiotiques (50 mg ou 100 mg de nitrofurantoïne, 400/80 mg par jour de TMP/SMX) contre des médicaments non antibiotiques (lactobacille oral, œstrogène vaginal ou D-mannose en poudre)3 :
- Définition des infections urinaires récurrentes : 3 épisodes en 12 mois ou 2 épisodes en 6 mois5,6.
- Aucune différence significative entre la nitrofurantoïne et d’autres antibiotiques pour ce qui est de réduire les infections urinaires7; cependant, la nitrofurantoïne a augmenté le nombre d’événements indésirables (p. ex. d’ordre gastro-intestinal) (~ 1,8 fois).
- Rares cas de toxicité pulmonaire avec la nitrofurantoïne [1/5 000 (réaction aiguë) et 1/750-7 500 (réaction chronique)]8.
- Un ECR, TMP/SMX contre lactobacille : La résistance au TMP/SMX a augmenté pour atteindre 80-95 % durant le traitement, mais est retournée à la valeur de référence (20-40 %) après celui-ci9.
- Aucune différence pour ce qui est de la récidive de l’infection urinaire 3 mois après l’arrêt de la prophylaxie.
- Une cohorte a signalé une résistance bactérienne chez 16 % des membres du groupe témoin et 21 % des personnes sous antibioprophylaxie après une période située entre 30 jours et 1 an, impact clinique incertain10.