#376 Supplémentation en testostérone pour les hommes : prenons une (andro)pause un instant! (mise à jour)
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- 16 revues systématiques publiées au cours des cinq dernières années1-16 et principaux essais cliniques randomisés (ECR) contrôlés par placebo. Les résultats sont statistiquement significatifs, sauf indication contraire.
- Fonction sexuelle : Revue systématique la plus exhaustive1 (hommes ≥ 40 ans avec un taux de testostérone normal ou faible et une dysfonction sexuelle). Essais de la meilleure qualité :
- Échelle de fonction sexuelle (de 6 à 30, plus le score est élevé, plus la fonction sexuelle est normale) : 6 ECR, 2 016 patients
- Différence moyenne : 2,4 après 12 mois ou moins, aucune différence clinique.
- D’autres revues systématiques ont fait les mêmes constatations2-4.
- Échelle de fonction sexuelle (de 6 à 30, plus le score est élevé, plus la fonction sexuelle est normale) : 6 ECR, 2 016 patients
- Force : Revue la plus exhaustive5 (11 ECR, 814 hommes de 66 à 77 ans avec un taux de testostérone normal ou faible). Sur 3 à 12 mois, essais de la meilleure qualité :
- Masse maigre : augmentation de 1,6 kg avec la testostérone. D’autres revues ont fait les mêmes constatations6-10.
- Force de préhension, tests d’aptitude physique : aucune différence5.
- Force des jambes : résultats incohérents5.
- Fatigue : Une revue systématique avec des limites11. Plus grand ECR : 464 patients âgés de 65 et plus, avec un faible taux de testostérone et une « faible vitalité » autodéclarée17.
- Proportion avec une amélioration clinique du score de fatigue : aucune différence.
- Cognition : Trois revues systématiques avec communication limitée des données11-13.
- Deux plus grands ECR : aucune différence18,19.
- Qualité de vie : Meilleure revue systématique (7 ECR, 1 043 participants, testostérone < 12 nmol/L dans la plupart des cas)11.
- Échelle de symptômes : aucune différence clinique.
- D’autres revues systématiques ont fait les mêmes constatations1,2,3,6.
- Préjudices : Plus grand ECR sur les effets cardiovasculaires d’un gel de testostérone à 1,62 % sur 5 204 hommes, dont 55 % étaient atteints d’une maladie cardiovasculaire ou couraient un risque élevé20. Taux de testostérone au départ : 8 nmol/L. À 33 mois :
- Mortalité toutes causes confondues, événements cardiovasculaires majeurs, cancer de la prostate, interventions prostatiques effractives : aucune différence.
- Fibrillation auriculaire : 3,5 % par rapport 2,4 % (placebo); nombre nécessaire pour nuire = 93.
- Embolie pulmonaire : 0,9 % par rapport à 0,5 % (placebo) (aucune statistique fournie).
- Revues systématiques1,14 : mêmes constatations.
- Faible taux de testostérone : < 10 nmol/L21.
- Lignes directrices21,22 :
- Asymptomatique : non recommandée22.
- Faible taux de testostérone lié à l’âge et dysfonction sexuelle : possibilité de discuter de la prise de testostérone22.
- Meilleur dépistage initial : testostérone totale (prélèvement sanguin matinal : de 7 h à 11 h)21.
- Il y a une incertitude au sujet de la meilleure formulation : Les comparaisons directes de différentes formulations font défaut1.