#394 Vitamine D et infections des voies respiratoires : la vitamine du soleil chasse-t-elle le rhume?
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- Les résultats sont statistiquement significatifs, sauf indication contraire.
- Quatre revues systématiques d’ECR publiées au cours des cinq dernières années1-4. La plus exhaustive (diverses doses, suivi de 7 semaines à 5 ans)4 :
- Proportion de participants et de participantes ayant subi au moins une infection respiratoire4 :
- 49 % (vitamine D) par rapport à 50 % (placebo) : aucune différence statistique (40 ECR, 61 589 participants et participantes)4.
- Les cinq plus grands ECR (> 1000 événements chacun) : aucune différence4.
- Aucun effet, peu importe le taux de vitamine D au départ. Exemples4 :
- Taux de vitamine D inférieur à 25 nmol/L au départ : 73,3 % (vitamine D) par rapport à 73,6 % (placebo) : aucune différence statistique.
- Taux de vitamine D supérieur à 75 nmol/L au départ : 25 % dans les deux groupes.
- Les analyses en sous-groupes montrent parfois des effets positifs.
- Limites : Risque de résultats trompeurs en raison de multiples comparaisons, de biais de publication (résultats faussés par de petits essais positifs), de résultats improbables (exemple : des doses de 400 à 1 000 UI de vitamine D procureraient des bienfaits, mais non des doses de 1 000 à 2 000 UI4), d’incohérences dans et entre les revues systématiques (exemple : l’analyse du sous-groupe des enfants de 1 à 15 ans montre un bienfait potentiel, contrairement à l’analyse de méta-régression4; une autre revue fait état de l’absence de bienfait dans le groupe des enfants de 1 à 18 ans1).
- Événements indésirables4 :
- Graves : 6,9 % par rapport à 7,3 %; aucune différence.
- Calculs rénaux : 2 % dans les deux groupes.
- D’autres revues systématiques ont fait les mêmes constatations1-3.
- Des analyses en sous-groupes laissent entendre que les patients présentant un faible taux de vitamine D sont atteints de plus d’infections respiratoires. Toutefois, comme la supplémentation n’améliore pas les résultats, cela suggère qu’un tel taux constitue peut-être un marqueur de substitution d’une mauvaise santé4.
- Au Canada, le lait de vache est enrichi en vitamine D5.
- Une ligne directrice (fondée sur des données probantes de faible certitude) indique que la supplémentation prévient peut-être les infections respiratoires chez les enfants6, mais la revue systématique connexe n’a pas constaté de différence significative (12 ECR, 12 951 enfants âgés de 1 à 18 ans)1.