#244 Injection de données probantes dans les injections de plasma riche en plaquettes
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- Seuls les résultats importants pour les patients issus d’essais cliniques randomisés (ECR) contrôlés contre placebo ont été inclus.
- Tendinopathie d’Achille chronique :
- Trois ECR comparant les injections de plasma riche en plaquettes (PRP) et de saline1-3.
- ECR de meilleure qualité mené à double insu : 54 patients randomisés pour recevoir une injection de PRP ou de saline1.
- Résultats après six, 12 et 24 semaines : aucune différence significative quant à la douleur, au fonctionnement, à la reprise des activités sportives ou à la satisfaction des patients.
- ECR de meilleure qualité mené à double insu : 54 patients randomisés pour recevoir une injection de PRP ou de saline1.
- Deux ECR de plus petite envergure menés avec levée de l’insu (24 et 38 patients) ont obtenu des résultats contradictoires.
- Injection unique de PRP versus saline (24 patients)2 :
- Aucune différence quant à la douleur après 12 semaines.
- Quatre injections (une toute les deux semaines) de PRP versus saline (38 patients)3:
- Le PRP a réduit la douleur de façon significative sur le plan statistique selon une échelle de 100 points :
- Après six semaines : PRP (37 points), saline (23 points).
- Après 12 semaines : PRP (41 points), saline (30 points).
- Après 24 semaines : PRP (37 points), saline (18 points).
- Le PRP a réduit la douleur de façon significative sur le plan statistique selon une échelle de 100 points :
- Injection unique de PRP versus saline (24 patients)2 :
- Une revue systématique a obtenu des résultats similaires4.
- Trois ECR comparant les injections de plasma riche en plaquettes (PRP) et de saline1-3.
- Épicondylite latérale chronique :
- Deux ECR5, 6 :
- PRP versus saline (60 patients, une injection)5. Après 12 semaines :
- Douleur ou fonctionnement : aucune différence.
- PRP combiné à la technique de stimulation à l’aiguille versus technique de stimulation à l’aiguille seulement (28 patients, deux injections à un mois d’intervalle)6. Après 24 semaines :
- Douleur : aucune différence.
- PRP versus saline (60 patients, une injection)5. Après 12 semaines :
- Limites : Médecin traitant ne travaillant pas à l’insu5, taux d’abandon élevé5, petits nombres6.
- Deux ECR5, 6 :
- Tendinopathie de la coiffe des rotateurs (symptômes présents pendant au moins trois mois), deux ECR7, 8 portant sur la saline (40 patients) et la technique de stimulation à l’aiguille (39 patients) :
- Aucune différence dans les scores de la douleur et de l’incapacité.
- Événements indésirables (y compris la rupture de tendon) : aucun n’a été signalé.
- D’autres revues systématiques englobaient les études d’observation ou d’autres types de tendinopathie9-11.
- Tendinopathie d’Achille chronique :
- Jusqu’à 90 % des épicondylites latérales guérissent sur une période d’un an avec une prise en charge conservatrice12.
- Les autres options fondées sur des données probantes :
- Les injections de corticostéroïdes pour l’épicondylite latérale ou la tendinopathie de la coiffe des rotateurs présentent des avantages à court terme seulement12, 13.
- La physiothérapie et les nitrates topiques14.
- Les injections de PRP nécessitent un équipement spécialisé ainsi qu’une formation15.
- Chaque injection coûte environ 500 $ et n’est habituellement pas couverte par l’assurance16.