#134 Amener les patients à moins boire : les mots sont-ils plus puissants que l’alcool?
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- Deux revues systématiques [231 et 222 essais cliniques randomisés (ECR)] ont examiné l’intervention de courte durée chez les adultes (par rapport au groupe contrôle) : réduction de la consommation d’alcool de 2,7 à 3,6 verres par semaine sur 12 mois1,2.
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- Nombre de sujets à traiter (NST)=10 pour obtenir une consommation se situant dans les limites recommandées1.
- Aucune différence pour la mortalité (quatre ECR) et la qualité de vie (trois ECR)1.
- Données probantes insuffisantes : effet sur les accidents, les blessures et le foie1.
- Données probantes conflictuelles : utilisation des soins de santé1.
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- Le temps supplémentaire nécessaire à l’accomplissement de cette tâche est peut-être le principal obstacle (variant de 5 à 120 minutes par personne)1.
- Analyse de sous-groupe : l’intervention de courte durée (10 à 15 minutes) réalisée par plusieurs personnes est la plus efficace1.
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- Les interventions de plus longue durée ou les interventions réalisées auprès des femmes ne comportent pas d’avantages significatifs2.
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- Limites : La majorité a exclu les patients présentant des troubles liés à la consommation d’alcool1, et les essais étaient hétérogènes (p. ex. les populations, les instruments de dépistage, les interventions)2.
- ECR non inclus dans les revues systématiques ci-dessus (3 562 patients) :
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- Aucune différence significative entre les interventions d’intensité différente (p. ex. la rétroaction et une brochure d’information, cinq minutes de counseling ou 20 minutes de counseling)3.
- L’association entre la consommation d’alcool et la mortalité suit une courbe en J. Le risque de mortalité augmente à environ trois verres par jour chez les femmes et à environ quatre verres par jour chez les hommes4.
- Environ 15 % des adultes canadiens font une consommation abusive d’alcool (consommation qui dépasse les lignes directrices pour une consommation à faible risque)5.
- L’intervention de courte durée est fondée sur la technique d’entrevue motivationnelle, mais le type optimal d’intervention ou la durée n’ont pas été clairement établis.
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- Le temps estimatif requis est de 15 minutes par patient multiplié par une moyenne de 15 % des patients (1 000)=38 heures par an1,5. Ce travail pourrait être accompli par un membre d’une équipe multidisciplinaire6.
- Les patients chez qui on diagnostique un trouble lié à la consommation d’alcool sont peu susceptibles de bénéficier de l’intervention de courte durée seulement et nécessitent une aide plus intensive7.
- Bien qu’il en existe plusieurs, on peut trouver un exemple d’intervention de courte durée à l’adresse http://www.sbir-diba.ca/fr/accueil.