#136 Antipsychotiques atypiques pour l’anxiété : cela vaut-il la peine de s’inquiéter?
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- Tous les résultats inclus sont statistiquement significatifs, sauf indication contraire.
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- TAG – Revue systématique de la plus haute qualité portant sur neuf essais cliniques randomisés (ECR) menés auprès de 4 387 patients1.
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- La quétiapine par rapport au placebo (quatre ECR et 2 262 patients) :
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- Réponse : Nombre de sujets à traiter (NST)=6. Résultats incohérents.
- Rémission : NST=10. Résultats incohérents.
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- Interruption due aux événements indésirables : Nombre nécessaire pour obtenir un effet nocif (NNN)=9.
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- La quétiapine par rapport aux antidépresseurs (deux ECR, 858 patients) :
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- L’efficacité est semblable, mais les interruptions en raison d’effets indésirables étaient plus nombreuses avec la quétiapine, NNN=11.
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- La quétiapine (un ECR, 22 patients), la rispéridone (deux ECR, 457 patients) ou l’olanzapine (un ECR, 24 patients) par rapport au placebo ajouté aux antidépresseurs :
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- Aucune différence, sauf pour l’essai sur l’olanzapine qui a constaté une amélioration du score sur l’échelle d’anxiété.
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- TOC – Revue systématique de la plus haute qualité portant sur 11 ECR (396 patients)2 :
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- Les antipsychotiques par rapport au placebo ajouté aux antidépresseurs :
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- Olanzapine : Aucune différence.
- Quétiapine : Réponse, NST=8 (seuil de signification, p=0,07).
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- Interruption prématurée en raison d’effets indésirables, NNN=9 sur 12 semaines.
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- Rispéridone : Réponse, NST=4.
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- Aucune différence quant à l’interruption prématurée pour cause d’effets indésirables.
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- Aucun ECR faisant une comparaison avec le placebo ou les antidépresseurs.
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- D’autres revues ont constaté des résultats semblables3-10. Selon deux ECR (79 patients), l’aripiprazole pourrait avoir un effet bénéfique sur le TOC7.
- Limites : Les études étaient de courte durée (16 semaines ou moins), elles étaient toutes financées par le fabricant, elles comportaient souvent des échantillons de petite taille et, dans la plupart des études, les méthodes utilisées pour assurer la randomisation et l’insu n’étaient pas claires1,2.
- Aucune donnée probante sur le trouble panique et trop peu de données probantes (deux ECR, 27 patients) sur la phobie sociale1.
- Le NST est d’environ 5 ou 6 sur 10 à 13 semaines pour la réponse aux antidépresseurs chez les patients atteints du TAG et du TOC11,12.
- Dans le cas de la dépression, les données probantes appuient davantage les antipsychotiques atypiques comme stratégie d’augmentation des antidépresseurs que la thérapie seule13.
- Les lignes directrices canadiennes recommandent habituellement les antipsychotiques atypiques en troisième ligne (seuls ou comme traitement auxiliaire) pour la plupart des troubles d’anxiété et la rispéridone et l’aripiprazole comme traitements auxiliaires de première ligne pour les personnes atteintes du TOC14.