#114 Ma fracture est très douloureuse. Puis-je utiliser des anti-inflammatoires non stéroïdiens?
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- Essais cliniques randomisés (ECR) :
- Adultes : Deux ECR contrôlés contre placebo auprès d’un total de 140 patients, principalement ou totalement des femmes d’âge moyen présentant une fracture de Colles, ont été randomisés pour recevoir du flurbiprofène pendant 14 jours1 ou 20 mg de piroxicam par jour pendant huit semaines2 :
- Aucune différence quant au temps de guérison, au besoin de physiothérapie, à la mauvaise soudure ou à l’absence de soudure1, à la récupération fonctionnelle ou à la guérison2.
- Soulagement supérieur de la douleur avec les AINS (l’acétaminophène était permis au besoin dans les deux bras).
- Limites : perte au suivi d’environ 20 % et petits nombres.
- Enfants – Un ECR auprès de 336 enfants3 présentant une fracture du bras ont été randomisés pour recevoir de l’ibuprofène ou de l’acétaminophène combiné à la codéine :
- Aucune différence quant à l’absence de soudure des fractures après un an.
- L’ibuprofène a procuré un soulagement équivalent de la douleur avec moins de déficience fonctionnelle et d’effets indésirables.
- Adultes : Deux ECR contrôlés contre placebo auprès d’un total de 140 patients, principalement ou totalement des femmes d’âge moyen présentant une fracture de Colles, ont été randomisés pour recevoir du flurbiprofène pendant 14 jours1 ou 20 mg de piroxicam par jour pendant huit semaines2 :
- Un quasi-ECR auprès d’adultes présentant des fractures acétabulaires nécessitant la prévention de l’ossification hétérotopique (OH)4 est propre à induire en erreur. Les patients ayant subi des blessures moins significatives et une chirurgie différente (non randomisés pour recevoir des AINS ou de la radiation pour prévenir l’OH) ont été analysés dans le bras « non-AINS ».
- Les études de cohorte rétrospectives et les études cas-témoin qui semblent indiquer que les AINS sont associés à l’absence de soudure des fractures5,6,7,8 :
- Sont obscurcies par les facteurs de confusion liés aux patients présentant des blessures initiales7 ou des taux de tabagisme différents7,8 ou recevant différents traitements8.
- Démonstration d’une association (non pas d’un lien de causalité)6 : L’utilisation des opioïdes est également associée à des taux accrus d’absence de soudure, démontrant probablement que les patients aux prises avec une fracture (douloureuse) qui ne guérit pas sont simplement plus susceptibles d’utiliser des analgésiques.
- L’absence de soudure des fractures des os longs varie entre 1 % et 6 %5,6,7.
- Les AINS procurent un bon soulagement de la douleur postérieure à la chirurgie chez les adultes9 et sont supérieurs à l’acétaminophène ou à la codéine et équivalents à l’acétaminophène combiné à la codéine (avec moins d’événements indésirables) pour traiter les blessures musculosquelettiques (y compris les fractures) chez les enfants10.
- Certaines études chez les animaux montrent que les doses supranormales d’AINS nuisent à la guérison osseuse11,12.