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#125 Vaccin contre le VPH : une injection pour prévenir le cancer (et les verrues)


CLINICAL QUESTION
QUESTION CLINIQUE
À quel point le vaccin contre le virus du papillome humain (VPH) est-il efficace pour prévenir les lésions cervicales ou les verrues génitales (condylomes)?


BOTTOM LINE
RÉSULTAT FINAL
Le vaccin contre le VPH permet de prévenir les lésions cervicales avancées (NCI de grade 2 ou pluschez une femme sur 60 à 125 et les condylomes chez un homme ou une femme sur 40 à 50 sur une période de trois à quatre ans 



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EVIDENCE
DONNÉES PROBANTES
  • Accent sur les trois plus vastes essais cliniques randomisés (ECR) internationaux contrôlés contre placebo et menés auprès de femmes âgées de 15 à 26 ans en utilisant une analyse en intention de traiter modifiée (incluant les patientes atteintes du VPH au départ), pour toutes les lésions causées par le VPH1-4. 
      • Vaccin quadrivalent (virus d VPH 6, 11, 16, 18) (Gardasil®):  
      • FUTURE11: 5 455 femmes suivies pendant quatre ans. Réduction de ce qui suit 
        • Lésiongénitales externes (plus couramment des condylomes) : 3,8% par rapport à 5,7% (placebo), nombre de sujets à vacciner (NSV)=50. 
        • Néoplasies cervicales intra-épithéliales (NCI) de grade2 ou plus6,6% par rapport à 7,1% (placebo), aucune signification statistique. 
      • FUTURE22: 12 167 femmes suivies pendant trois ans. Réduction de ce qui suit  
        • NCI de grade2 ou plus: 3,6par rapport à 4,4% (placebo), NSV=125. 
      • Combinaison de FUTURE 1 et FUTURE 23: Suivi d’une durée de quatre ansRéduction de ce qui suit: 
        • Lésions génitales externes (plus couramment des condylomes) : 1,5% par rapport à 4% (placebo), NSV=40. 
        • NCI de grade2 ou plus : non signalées. 
      • Vaccin bivalent (VPH16, 18) (Cervarix®)4: 18 644 femmes suivies pendant quatre ansDiminution des NCI de grade2 ou plus: 3,3% par rapport à 4,9% (placebo)NSV=60. 
    • Des études plus petites ont montré des effetssemblables5,6. Toutes les études 
      • ont exclu les femmes enceintes, les femmes présentant des résultats anormaux aux tests de Pap ou des verrues génitales ou les femmes ayant eu plus de quatre à six partenaires sexuels au cours de leur vie. 
      • ont été financées par le fabricant des vaccins. 
  • Une efficacité relative semblable a été observée chez les hommes âgés de 16 à 26 ans (pour les condylomes)7. 
 

CONTEXT
CONTEXTE
  • Le cancer du col de l’utérus à l’échelle du monde touche plus de 500 000 femmes par an, plus couramment dans les pays en développement8,9, alors qu’au Canada, environ 1 500 femmes sont diagnostiquées chaque année10.  
  • Environ 90de femmes ayant le cancer du col de l’utérus sont atteintes du VPH8,9. Les femmes ont environ 50% de chances de contracter le VPH après trois ans d’activitéssexuelles11. 
  • SécuritéTaux d’événements indésirables graves semblable à celui du placebo1,2,4-7.  
  • Les futures études de plus longue durée détermineront l’effet véritable du vaccin sur le cancer du col de l’utérus et le besoin d’une injection de rappel  
  • Recommandations canadiennes en vigueur12: 
    • Gardasil®: Sujets de sexe féminin âgés de 9 à 45 anssujets de sexe masculin âgés de 9 à 26 ans.  
    • Cervarix®Sujets de sexe féminin âgés de 10 à 25 ans.


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Author(s)
Auteur(s)
  • Michael R Kolber M.D. CCMF M. Sc.
  • Adrienne J Lindblad BSCPharm ACPR PharmD

1. Garland SM, Hernandez-Avila M, Wheeler CM, et al. Quadrivalent Vaccine against Human Papillomavirus to Prevent Anogenital Diseases. N Engl J Med. 2007; 356:1928-43.

2. The FUTURE II Study Group. Quadrivalent Vaccine against Human Papillomavirus to Prevent High-Grade Cervical Lesions. N Engl J Med. 2007; 356:1915-27.

3. The FUTURE I/II Study Group, Dillner J, Kjaer SK, Wheeler CM, et al. Four-year efficacy of prophylactic human papillomavirus quadrivalent vaccine against low grade cervical, vulvar, and vaginal intraepithelial neoplasia and anogenital warts: randomised controlled trial. BMJ. 2010; 340:c3493.

4. Lehtinen M, Paavonen J, Wheeler CM, et al. Overall efficacy of HPV-16/18 AS04-adjuvanted vaccine against grade 3 or greater cervical intraepithelial neoplasia: 4-year end-of-study analysis of the randomized double-blind PATRICIA trial. Lancet Oncol. 2012; 13:89-99.

5. GlaxoSmithKline Vaccine HPV-007 Study Group, Romanowski B, de Borba PC, Naud PS, et al. Sustained efficacy and immunogenicity of the human papillomavirus (HPV)-16/18 AS04-adjuvanted vaccine: analysis of a randomised placebo-controlled trial up to 6.4 years. Lancet. 2009; 374:1975-85.

6. Harper DM, Franco EL, Wheeler CM, et al. Sustained efficacy up to 4.5 years of a bivalent L1 virus-like particle vaccine against human papillomavirus types 16 and 18: follow-up from a randomised control trial. Lancet 2006; 367:1247-55.

7. Giuliano AR, Palefsky JM, Goldstone S, et al. Efficacy of Quadrivalent HPV Vaccine against HPV Infection and Disease in Males. N Engl J Med 2011; 364:401-11.

8. Forman D, de Martelb C, Lacey CJ, et al. Global Burden of Human Papillomavirus and Related Diseases. Vaccine. 2012; 30S:F12–F23.

9. Muñoz N, Bosch FX, de Sanjosé S, et al. Epidemiologic Classification of Human Papillomavirus Types Associated with Cervical Cancer. N Engl J Med. 2003; 348:518-27.

10. Canadian Cancer Society’s Advisory Committee on Cancer Statistics. Canadian Cancer Statistics 2014. Toronto, ON: Canadian Cancer Society; 2014. Accessed September 21, 2014.

11. Winer RL, Lee S-K, Hughes JP, et al. Genital Human Papillomavirus Infection: Incidence and Risk Factors in a Cohort of Female University Students. Am J Epidemiol. 2003; 157:218-26.

12. National Advisory Committee on Immunization (NACI) Update on Human Papillomavirus (HPV) Vaccines. Canadian Communicable Disease Report 2012; 38:1:ISSN;1481-8351.

Les auteurs n’ont aucun conflit d’intérêts à divulguer.