#281 En rétrospective : les cinq meilleurs Tools for Practice de 2020
- Dans le secteur des soins primaires, quelle est la précision diagnostique des médecins qui utilisent les rendez-vous virtuels par rapport aux rendez-vous en personne pour les patients présentant des affections indifférenciées?
- Les inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase-4 (DPP-4) améliorent-ils les résultats axés sur les patients, comme les maladies cardiovasculaires, dans le traitement du diabète de type 2?
- Quelle est la probabilité d’obtenir un résultat incorrect pour la COVID-19 avec le test de réaction en chaîne de la polymérase (RCP)?
- L’exercice est-il efficace pour la prise en charge de la douleur associée à l’arthrose de la hanche ou du genou?
- Pour prévenir la récidive de la goutte, devrions-nous doser les thérapies de réduction de l’urate (comme l’allopurinol) en fonction de taux d’acide urique cibles?
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- Dans le secteur des soins primaires, quelle est la précision diagnostique des médecins qui utilisent les rendez-vous virtuels par rapport aux rendez-vous en personne pour les patients présentant des affections indifférenciées?
- Conclusion :Sur la base de données probantes limitées et de faible niveau, la précision diagnostique pour les rendez-vous virtuels, mesurée à l’aide de patients simulés ou d’un examen du dossier à trois mois, se situait entre 71 et 91 %. La précision ou la concordance diagnostique pour les soins virtuels semble similaire à celle des rendez-vous en personne. Ces études n’abordent pas la continuité des soins ni les résultats des patients.
- Les inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase-4 (DPP-4) améliorent-ils les résultats axés sur les patients, comme les maladies cardiovasculaires, dans le traitement du diabète de type 2?
- Conclusion :Les inhibiteurs de la DPP-4 n’ont aucun effet sur les résultats axés sur les patients, comme les maladies cardiovasculaires (p. ex. infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) ou le décès. Ils augmentent le risque d’hypoglycémie, de pancréatite et probablement d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque. Le choix du traitement de deuxième intention après la métformine doit être centré sur les médicaments qui réduisent le risque de maladie cardiovasculaire (p. ex. les inhibiteurs du SGLT2 ou les agonistes du GLP-1).
- Quelle est la probabilité d’obtenir un résultat incorrect pour la COVID-19 avec le test de réaction en chaîne de la polymérase (RCP)?
- Conclusion :Si le résultat du test de RCP est positif, vous êtes atteint de la COVID-19 (spécificité d’environ 100 %). Des études canadiennes de petite envergure suggèrent que le test dépistera la COVID-19 dans environ 80 à 90 % des cas (sensibilité), bien que les estimations varient entre 50 % et 90 %. La technique de prélèvement, l’échantillon anatomique et le moment du prélèvement influent sur ces chiffres. La probabilité d’un faux négatif dépend de la sensibilité et de la probabilité avant le test que la personne soit atteinte de la COVID-19. Une personne ayant des radiographies pulmonaires anormales, par exemple, et ayant eu des contacts étroits avec des personnes ayant contracté la COVID-19 présente un risque plus élevé de faux négatifs qu’une personne asymptomatique.
- L’exercice est-il efficace pour la prise en charge de la douleur associée à l’arthrose de la hanche ou du genou?
- Conclusion :Chez les adultes souffrant d’arthrose du genou ou de la hanche, l’exercice après 6 à 104 semaines peut réduire la douleur d’environ 30 % chez 47 % des patients, contre 21 % des patients ne faisant pas d’exercice, ce qui représente un effet bénéfique pour une personne de plus pour quatre personnes traitées. Le type d’exercices n’a pas de répercussions significatives sur les résultats, mais la physiothérapie a été utilisée dans la plupart des essais recensés.
- Pour prévenir la récidive de la goutte, devrions-nous doser les thérapies de réduction de l’urate (comme l’allopurinol) en fonction de taux d’acide urique cibles?
- Conclusion : Les meilleures données probantes montrent que l’augmentation des doses d’allopurinol pour atteindre une uricémie cible particulière (p. ex. moins de 360 μmol/l) ne réduit pas les crises de goutte, la douleur ou la fonction, comparativement au dosage standard d’allopurinol. Le fébuxostat augmente la mortalité cardiovasculaire et globale et ne doit pas être utilisé chez la plupart des patients souffrant de la goutte.