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#275 Un bon sommeil serait dop(aminergique) doc! Le pramipexole pour traiter le syndrome des jambes sans repos


CLINICAL QUESTION
QUESTION CLINIQUE
Le pramipexole est-il efficace pour traiter le syndrome des jambes sans repos (SJSR)?


BOTTOM LINE
RÉSULTAT FINAL
La revue systématique de douze essais cliniques randomisés montre que 63% des patients utilisant le pramipexole déclarent se sentir bien mieux ou beaucoup mieux, contre 41des patients sous placebo sur une période de 3 à 26 semaines. Des doses plus faibles (p. ex. 0,25/0,5mg) peuvent avoir une efficacité équivalente à des doses plus élevées avec moins de risque d'augmentation (aggravation paradoxale des symptômes avec le traitement), bien que jusqu'à environ 40% des patients puissent faire face à une augmentation après un an.  



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EVIDENCE
DONNÉES PROBANTES
  • Revue systématique de 12 essais cliniques randomisés (ECR) regroupant 3286patients âgés en moyenne de 49 à 58ansDe 0,125 à 1,5 mg de pramipexole par jour contre un placebo pendant 3 à 26 semaines1. 
    • Le pramipexole a augmenté de manière considérable la proportion de patients déclarant: 
      • Amélioration sur le plan des symptômes  beaucoup mieux » ou « bien mieux »): 
        • 63contre 41%; nombre de sujets à traiter (NST)=5. 
      • Réduction de 50 % ou plus dscore de l’échelle internationale de sévérité du SJSR (IRLS) : 
        • 62contre 38%, NST=5. 
  • Cinq ECR font état de comparaisons de dosage du pramipexole. 
    • Évaluation de plusieurs résultats2-6. 
      • Impression globale du patient quant à l'amélioration (« bien mieux » ou « beaucoup mieux »au bout de trois à six semaines avec une dose de2,4: 
        • 0,25mg: 73%, 
        • 0,5mgde 77 à 79%, 
        • 0,75mgde 57 à 68%. 
  • Événements indésirables : 
    • Une méta-analyse de PEER a révélé une hausse statistiquement significative par rapport au placebo sur une période de 3 à 26semaines pour: 
      • Les nausées huit ECR, 2050patients2,7-13: 
        • 14 % pour le pramipexole contre 5% pour le placebonombre nécessaire pour obtenir un effet nocif (NNN)=13. 
      • La fatiguesix ECR, 1 596 patients2,7,8,10,11,13: 
        • 10 % pour le pramipexole contre 6 % pour le placeboNNN=23. 
      • Aucune hausse statistiquement significative des étourdissements, de la somnolence ou des maux de tête par rapport au placebo. 

CONTEXT
CONTEXTE
  • Les options en matière de traitement non pharmacologique doivent être essayées en premier lieu. Des données probantes limitées soutiennent des options telles que l'exercice, l'acuponcture standard et les dispositifs de compression14. 
  • Si la ferritine est inférieure à un taux de 50 à 75µg/l, une supplémentation en fer peut être bénéfique15,16. 
  • D'autres agents dopaminergiques (p. ex. le ropinirole) ont démontré une efficacité similaire15. 
  • L'augmentation peut être difficile à déceler (p. ex. un patient stable depuis six mois demande plus de médicaments)16. Le risque augmente avec des doses plus élevées de pramipexole16 et la durée du traitement16-18: 
    • Moins d’un an jusqu’à 8%, 
    • Un an ou plus : jusqu’à 42%. 
  • La prise en charge de l'augmentation comprend un dosage modifié (p. ex. une dose fractionnée ou prise plus tôt), des pharmacothérapies de remplacement (p. ex. la prégabaline ou la gabapentine) et la réduction au minimum des médicaments exacerbants (p. ex.les antihistaminiques, les antagonistes des récepteurs de la dopamine ou les antidépresseurs sérotoninergiques)3,16. 


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Author(s)
Auteur(s)
  • Rodger Craig MSP
  • Michael Wollin B. Sc.
  • Christina Korownyk M.D. CCMF

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3. Allen RP, Chen C, Garcia-Borreguero D, et al. N Engl J Med. 2014;370(7):621-31.

4. Inoue Y, Kuroda K, Hirata K, et al. Neuropsychobiology. 2011;63(1):35-42.

5. Winkelman JW, Sethi KD, Kushida CA, et al. Neurology. 2006;67(6):1034-9.

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8. Hogl B, Garcia-Borreguero D, Trenkwalder C, et al. Sleep Med. 2011;12:35160.

9. Ma JF, Wan Q, Hu XY, et al. Sleep Med. 2012;13:58-63.

10. Montagna P, Hornyak M, Ulfberg J, et al. Sleep Med. 2011;12:34-40.

11. Inoue Y, Hirata K, Kuroda K, et al. Sleep Med. 2010;11:11-6.

12. Garcia-Borreguero D, Patrick J, DuBrava S, et al. Sleep. 2014;37:635-43.

13. Oertel WH, Stiasny-Kolster K, Bergtholdt B, et al. Mov Disord. 2007;22:2139.

14. Harrison EG, Keating JL, Morgan PE. Disabil Rehabil. 2019;41(17):2006-14.

15. Winkelmann J, Allen RP, Högl B, et al. Mov Disord. 2018;33(7):1077-91.

16. Garcia-Borreguero D, Silber MH, Winkelman JW, et al. Sleep Med. 2016; 21:1-11.

17. Lipford MC, Silber MH. Sleep Med. 2012;13(10):1280-5.

18. Allen RP, Ondo WG, Ball E, Calloway, et al. Sleep Med. 2011;12(5):431-9.

Authors do not have any conflicts of interest to declare.

Les auteurs n’ont aucun conflit d’intérêts à déclarer.