#317 Antihistaminiques contre la rhinosinusite allergique : Atchoo-oisir le bon traitement
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- Résultats statistiquement significatifs, à moins d’indication contraire.
- Antihistaminiques contre placebo :
- Revue systématique (7 études avec répartition aléatoire et contrôlées [ÉRAC], 639 patients) portant sur les antihistaminiques contre placebo pendant 2-12 semaines1.
- Score d’obstruction nasale évalué par les patients (échelle de 0-3; les scores plus élevés indiquent un cas plus grave), score initial = 1,65 : le placebo a soulagé les symptômes de 16 % et les antihistaminiques de 48 %.
- Revue systématique (5 ÉRAC, 3329 patients) sur la bilastine (antihistaminique récent) c. placebo sur 1-12 semaines2.
- Ampleur de l’effet sur le score total des symptômes = 0,28, semblable pour soulager les symptômes de 10-16 % par rapport au placebo3.
- D’autres revues systématiques ont donné des résultats comparables4-6.
- Revue systématique (7 études avec répartition aléatoire et contrôlées [ÉRAC], 639 patients) portant sur les antihistaminiques contre placebo pendant 2-12 semaines1.
- Antihistaminiques c. antihistaminiques :
- Les revues systématiques n’ont fait ressortir aucune différence statistique ou clinique du score total des symptômes ou des symptômes nasaux entre antihistaminiques2,7.
- Antihistaminiques et autres agents :
- Deux revues systématiques (5-16 ERAC, 990-2267 patients) ont comparé les corticostéroïdes intranasaux aux antihistaminiques sur 2-8 semaines8,9. Le score total des symptômes nasaux s’est davantage amélioré sous les corticostéroïdes intranasaux (51 %) que sous les antihistaminiques (31 %).
- La proportion ayant obtenu au moins la maîtrise modérée10 était supérieure sous les stéroïdes intranasaux (78 %) que sous les antihistaminiques (58 %), nombre de sujets à traiter = 5.
- Revue systématique (13 ÉRAC, 5066 patients) sur les antihistaminiques ajoutés aux corticostéroïdes intranasaux c. corticostéroïdes intranasaux seuls sur 2-6 semaines11.
- Les antihistaminiques n’ont pas apporté un bienfait clinique pertinent.
- D’autres revues systématiques ont donné des résultats comparables12-13.
- Deux revues systématiques (9-14 études à conception mixte, 4458-5781 patients) sur les antihistaminiques c. antagonistes des récepteurs des leucotriènes sur 1-12 semaines : Pas de différence cliniquement pertinente14,15.
- Deux revues systématiques (5-16 ERAC, 990-2267 patients) ont comparé les corticostéroïdes intranasaux aux antihistaminiques sur 2-8 semaines8,9. Le score total des symptômes nasaux s’est davantage amélioré sous les corticostéroïdes intranasaux (51 %) que sous les antihistaminiques (31 %).
- Limites : Il y en a trop pour toutes les nommer, mais elles comprennent analyse par protocole, techniques incorrectes de méta-analyses, études négatives non publiées et échelles définies différemment1,7,11,12,15.
- La plupart des antihistaminiques et de nombreux corticostéroïdes intranasaux sont en vente libre.
- Les données sur les effets indésirables sont peu fréquemment rapportées, contradictoires et les statistiques groupées non généralement impossibles à interpréter sur le plan clinique16. Par rapport au placebo :
- La diphenhydramine est légèrement à modérément plus sédative (ampleur de l’effet = 0,36).
- Les antihistaminiques de deuxième génération sont légèrement plus sédatifs (ampleur de l’effet = 0,14)16.
- Certains antihistaminiques seraient moins sédatifs : la féxofénadine c. autres de deuxième génération (statistique impossible à interpréter)17 ou la bilastine (3 %) c. la cétirizine (7 %)2.