#122 Lipoprotéines : risque d’interprétation (excessive) des facteurs de risque?
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- Revues systématiques surtout d’études de cohorte examinant les apolipoprotéines B et AI, le rapport des apolipoprotéines B et AI, la lipoprotéine (a) et la phospholipase A2 associée aux lipoprotéines.
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- Existe-t-il un lien entre les lipoprotéines et la maladie cardiovasculaire? Oui.
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- Cinq revues systématiques1-5 de 23 à 40 études : toutes les lipoprotéines sont associées à la maladie cardiovasculaire.
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- Exemple : Un taux plus élevé d’apolipoprotéine B comporte un risque relatif de 1,99 (1,65-2,39)1.
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- Les lipoprotéines ajoutent-elles quelque chose aux modèles de prévision des risques? Non.
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- Revue systématique6 de 37 études. Prendre les outils normalisés de prévision des risques :
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- Et remplacer le cholestérol total ou HDL par toute lipoprotéine a eu pour effet d’empirer les prévisions;
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- Et ajouter toute lipoprotéine a eu pour effet d’améliorer la prévision globale du risque de 0,0018 ou moins (par rapport à une aire sous la courbe de 0,7244), une valeur sans signification clinique.
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- À titre de comparaison, la leucocytémie améliore la prévision de 0,00367.
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- Reclassement : En limitant la mesure des lipoprotéines aux patients présentant un risque modéré (10 % à moins de 20 %) de maladie cardiovasculaire sur 10 ans et en traitant ceux qui sont reclassés comme étant à risque élevé, il faudrait entre 801 à 4 541 mesures pour prévenir une maladie cardiovasculaire sur 10 ans6.
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- Les changements liés aux lipoprotéines permettent-ils de prédire l’effet bénéfique? Non.
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- Un essai clinique randomisé auprès de 15 828 patients atteints de maladie cardiovasculaire a montré que le darapladib (inhibiteur de phospholipase A2 associée aux lipoprotéines) n’a pas modifié les résultats liés aux maladies cardiovasculaires8.
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- Deux revues systématiques9,10 de huit et 25 études : les changements liés à l’apolipoprotéine B n’ont pas permis de mieux prédire l’effet bénéfique que les changements liés au cholestérol LDL et pourraient être moins efficaces à cet effet que le cholestérol non-HDL.
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- Peu importe, la surveillance n’est pas requise pour prédire l’effet bénéfique des statines.
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- Il existe environ 300 facteurs de risque de maladie cardiovasculaire11.
- De nombreux médicaments (ézétimibe12, torcétrapib13, niacine14, aléglitazar15, rosiglitazone16, darapladib8, etc.) améliorent les biomarqueurs, mais sans changer ou aggraver la maladie cardiovasculaire.
- Les lignes directrices canadiennes de 2012 recommandent l’apolipoprotéine B comme biomarqueur de rechange pour le risque de maladie cardiaque et cible du traitement17. Les nouvelles lignes directrices américaines ne font pas cette recommandation18.