#132: Pouvons-nous arrêter la céphalée de rebond de rebondir?
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- La revue systématique de plus haute qualité (publiée deux fois)1,2 a rendu compte de sept essais cliniques randomisés (ECR) menés auprès de patients adultes qui se sont présentés au service d’urgence avec une migraine (jusqu’à 786 patients). Les patients ont reçu typiquement le traitement choisi par le médecin et ensuite une dose de dexaméthasone (10 à 24 mg) par voie intraveineuse ou un placebo.
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- Réduction statistiquement significative de la récurrence des céphalées graves (nuisant aux activités de la vie quotidienne ou nécessitant un traitement supplémentaire du médecin) de 24 à 72 heures après le congé :
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- 37,2 % par rapport à 46,6 % (placebo) : nombre de sujets à traiter (NST)=111.
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- Dexaméthasone :
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- Les doses de plus 15 mg ne sont pas plus efficaces que les doses de moins de 15 mg2.
- Aucune amélioration des scores de la douleur au moment du congé du service d’urgence2.
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- Événements indésirables systémiques : semblables au placebo2.
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- Limites : toutes les études sauf une3 proviennent de l’Amérique du Nord (surtout de grands services d’urgence); la plupart comportaient un court suivi (trois jours ou moins).
- Deux autres revues systématiques (moins inclusives en ce qui concerne les études4 ou de plus faible qualité5) ont tiré des conclusions semblables.
- Dexaméthasone par voie orale : dans un petit ECR distinct3 et dans un sous-groupe d’un plus vaste ECR6, il n’y a pas eu de réduction des céphalées graves récurrentes (77 patients au total).
- Des millions de Canadiens7 souffrent de migraines, et de nombreux patients ne sont pas satisfaits de leur traitement8.
- Les traitements suggérés avant le service d’urgence comprennent les anti-inflammatoires non stéroïdiens (ou l’acétaminophène en cas d’allergie) en monothérapie ou en combinaison avec les triptans1,9.
- Les traitements parentéraux suggérés au service d’urgence comprennent les liquides, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, le métoclopramide et les neuroleptiques (prochlorpérazine et chlorpromazine)1,9.
- Les pratiques varient en ce qui concerne le traitement des migraines7, et la surutilisation des analgésiques narcotiques a été démontrée10.
- Les opioïdes ne sont pas recommandés en tant qu’agents de première ou de deuxième ligne dans le traitement des migraines1,9,11.