#188 Difficulté d’endormissement? Sortez du lit!
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- Sept essais cliniques randomisés (ECR)3-9 ont été menés auprès de 20 à 179 patients (l’âge moyen des sujets est de 62 ans; dans l’ensemble, 35 % d’entre eux sont des hommes), avec suivi après quatre à 24 semaines. Dans la plupart des cas, la MRTS a été comparée aux mesures d’hygiène du sommeil4-6, 8, 9 et la plupart des patients ont autoévalué les résultats. Constatations :
- Efficacité du sommeil (durée du sommeil pendant la période passée au lit) — dans quatre études sur six, la MRTS a donné lieu à une amélioration statistiquement significative par rapport aux groupes témoins :
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- Endormissement atteint dans 79 à 87 % des cas avec la MRTS, comparativement à 68 à 79 % des cas pour les groupes témoins.
- Latence d’endormissement (temps mis à s’endormir) — dans trois études sur six, la MRTS a donné des résultats statistiquement significatifs :
- Endormissement plus rapide de 6 à 19 minutes que chez les groupes témoins.
- Autres résultats :
- En général, la durée totale du temps de sommeil n’est statistiquement pas différente de celle des groupes témoins3, 4, 6, mais elle peut être légèrement inférieure avec la MRTS pendant les huit premières semaines9.
- Taux de réponse, de rémission ou « amélioration » (définitions variées)3-5, 8 : le nombre de sujets à traiter (NST) va de 2 pour une amélioration8 à 6 pour une rémission3.
- Cessation de la prise d’hypnotiques6 : 53 % dans le cas de la MRTS contre 15 %; NST=3.
- Pas d’effets indésirables signalés.
- Les bienfaits ont duré pendant six à douze mois3, 4, 6.
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- Résultats du meilleur ECR (excellente qualité et ECR mené auprès de patients des soins primaires) — les 97 patients ont reçu des conseils sur les mesures d’hygiène du sommeil, et la moitié ont été randomisés pour suivre la MRTS4.
- La MRTS incluait une prescription de sommeil par un omnipraticien et une consultation de suivi (le traitement était ensuite autoadministré).
- Les résultats sont semblables à ceux mentionnés ci-dessus, avec les ajouts suivants :
- La cote de qualité du sommeil (échelle de 0 à 21; cote moyenne de 10,4) s’est améliorée de 3,9 dans le cas de la MRTS, comparativement à 2,2 pour le groupe témoin (la différence clinique significative est de 3).
- Il y a eu une amélioration de 18 % de la cote de fatigue par rapport au groupe témoin.
- Effets nocifs : accidents – 14 % avec la MRTS, contre 29 % pour le groupe témoin, aucune différence statistiquement significative.
- Problèmes multiples (exemples) : études qui manquent d’efficacité statistique5-9, beaucoup de résultats analysés3, 4, 6-9, manque d’équilibre dans les caractéristiques de base3, 8, 9.
- Les résultats autoévalués sont souvent pires que ceux qui proviennent de l’actigraphie3, 4.
- La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) (à composantes multiples) est très efficace pour contrer l’insomnie10.
- Par exemple, la TCC améliore de 10 % l’efficacité du sommeil.
- Par comparaison indirecte, les médicaments Z (hypnotiques)11 n’améliorent l’efficacité du sommeil que d’environ 5 %.
- Par exemple, la TCC améliore de 10 % l’efficacité du sommeil.
- La MRTS limite le temps passé au lit au temps de sommeil. On peut obtenir tous les détails de cette technique dans des documents à l’intention des patients12, 13 ou des médecins (documents qu’ils doivent remplir avec les patients)13-15.