#32 Densité minérale osseuse : trop ne vaut rien!

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- Analyse secondaire de la Fracture Intervention Trial :
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- 6 459 patientes ont été randomisées pour recevoir de l’alendronate ou un placebo et soumises à un test annuel de la DMO pendant trois ans1.
- Augmentation moyenne de la DMO de la hanche de 0,030 g/cm2 chez le groupe traité par l’alendronate, comparativement à une diminution de 0,012 g/cm2 chez le groupe ayant pris le placebo.
- Les relevés individuels de la DMO variaient plus que les relevés d’une personne à l’autre.
- L’alendronate a augmenté la DMO de 0,013 g/cm2 par an, mais les relevés individuels variaient selon un chiffre semblable (0,012 g/cm2, écart type).
- L’alendronate a été associé à des augmentations « suffisantes » (0,019 g/cm2 ou plus) de la DMO de la hanche pour 97,5 % des patientes après trois ans.
- La recherche Fracture Intervention Trial a aussi constaté que les femmes dont la DMO2 avait diminué malgré la prise de l’alendronate présentaient quand même une réduction du risque de fracture.
- 6 459 patientes ont été randomisées pour recevoir de l’alendronate ou un placebo et soumises à un test annuel de la DMO pendant trois ans1.
- La précision de la mesure de la DMO à l’aide de la technique de l’absorptiométrie à rayons X en double énergie comporte des limites importantes :
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- 535 patientes examinées deux fois au tomodensitomètre sur une période de deux à quatre semaines présentaient une variation à la hanche allant de 2,4 % (trochanter) à 5 % (triangle de Ward)3.
- La précision des mesures baisse avec la diminution de la DMO4.
- Les lignes directrices canadiennes de pratique clinique de 2010 recommandent de répéter la mesure de la DMO d’un à trois ans après le début de la thérapie5 .
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- Toutefois, le taux moyen de perte osseuse chez les femmes après la ménopause est de 0,5 % à 2 % par an, alors que la plupart des traitements ont amélioré la DMO de 1 % à 6 % sur trois ans6.
- Compte tenu de ces très petits changements, seul un test très précis permettra de déceler les changements à court terme.
- Les relevés de la DMO sont trop imprécis pour permettre de discerner de façon fiable les petits changements annuels associés à la thérapie.
- La plupart des mesures de la DMO effectuées lors des suivis alors que la patiente est sous bisphosphonate n’engendrent pas de modifications du traitement, même en présence d’une perte importante de DMO7.